Les catastrophes naturelles dans le monde se multiplient par la combinaison d’aléas plus intenses et d’une occupation des zones à risque croissante. La connaissance, l’évaluation et la surveillance des phénomènes naturels d’origine hydroclimatique (e.g. sécheresses, inondations, ouragans), géophysique (e.g. éruptions volcaniques, séismes, tsunamis) ou extraterrestre (astéroïdes), progressent rapidement. En France, le diagnostic des enjeux et des vulnérabilités, et la capacité de résilience est aujourd’hui le cœur de cible des politiques de prévention des risques. Pour ce faire, les territoires se dotent de plans de prévention et développent l’information au citoyen, outils majeurs pour la réduction du risque de catastrophe. Lorsque la catastrophe survient néanmoins, les acteurs de la gestion de crise entrent en jeu, de l’alerte à l’organisation des secours.
Plus globalement, à la suite de la Décennie Internationale de Prévention des Catastrophes Naturelles (1990-2000), l’Assemblée Générale de l’ONU décide de prolonger les actions par une stratégie internationale pour la réduction des catastrophes. La France se munit alors d’une plate-forme nationale de réduction des risques de catastrophes constituée autour du Conseil d’Orientation pour la Prévention des Risques Naturels Majeurs (COPRNM) sous la responsabilité du Délégué aux risques majeurs (Ministère de la Transition Écologique et Solidaire), et animée par l’Association Française pour la Prévention des Catastrophes Naturelles (AFPCN).
